Les crèches,écoles et parents de jour,écoles gardiennes et cantines relèvent des tâches communes du canton et des communes : le canton pilote l’offre et les communes mettentà disposition les places d’accueil. Les Conseil-exécutif bernois a fait entrer en vigueur, le 1er août 2005, la nouvelle ordonnance sur les prestations d’intégration sociale, qui modifiait en profondeur le système de pilotage. La Direction de la santé publique et de la prévoyance sociale a donc demandé au bureau Ecoplan de réaliser uneévaluation et d’apprécier les conséquences du changement de système. L’évaluation a porté sur les crèches car ce sont les structures qui proposent les prestations les plus complètes. Il n’est pas exclu de faireévaluer d’autres offres ultérieurement. Parallèlementà cetteévaluation externe, l’Office cantonal des affaires sociales réexamine, avec le concours de spécialistes extérieurs, certaines consignes de qualité imposées par l’ordonnance. Ces travaux fourniront leséléments nécessaires en cas d’adaptation de l’ordonnanceà compter du 1er janvier 2008.
La nouvelle ordonnance a remplacé la couverture des déficits par une indemnisation sur la base de« coûts normatifs». D’après les experts externes, les coûts normatifs sont un outil efficace pour piloter l'offre. Une comparaison avec les dépenses des autres cantons pour les places d’accueil montre d’ailleurs que les coûts normatifs fixés dans la nouvelle ordonnance bernoise sont au niveau de la moyenne suisse. En général, les crèches bernoises dont les dépenses effectives par place d’accueil sont supérieures au coût normatif emploient davantage de personnel qualifié que ne le requiert l’ordonnance ou ont des coûts immobiliers trèsélevés.
La nouvelle ordonnance aégalement mis en place des tarifs uniformes pour l’accueil extrafamilial. Ainsi, les parents paient le même prix pour une même prestation dans l’ensemble du canton. Cette nouveauté a entraîné une hausse de la participation des parents dans certaines communes. Les experts proposent de flexibiliser le système tarifaire. Les crèches pourraient augmenter ou réduire les contributions des parents selon les coûts effectifs ou la mixité sociale. De plus, il faudrait envisager un rabaisà partir du deuxième enfant car, selon les experts, les tarifs ne sont pas attractifs pour les famillesà revenus modestes ayant plusieurs enfants.
Pour tout complément d’information,veuillez vous adresserà Mme Regula Unteregger, cheffe de l’Office des affaires sociales, Direction de la santé publique et de la prévoyance sociale, au 031 633 78 10.
La nouvelle ordonnance a remplacé la couverture des déficits par une indemnisation sur la base de« coûts normatifs». D’après les experts externes, les coûts normatifs sont un outil efficace pour piloter l'offre. Une comparaison avec les dépenses des autres cantons pour les places d’accueil montre d’ailleurs que les coûts normatifs fixés dans la nouvelle ordonnance bernoise sont au niveau de la moyenne suisse. En général, les crèches bernoises dont les dépenses effectives par place d’accueil sont supérieures au coût normatif emploient davantage de personnel qualifié que ne le requiert l’ordonnance ou ont des coûts immobiliers trèsélevés.
La nouvelle ordonnance aégalement mis en place des tarifs uniformes pour l’accueil extrafamilial. Ainsi, les parents paient le même prix pour une même prestation dans l’ensemble du canton. Cette nouveauté a entraîné une hausse de la participation des parents dans certaines communes. Les experts proposent de flexibiliser le système tarifaire. Les crèches pourraient augmenter ou réduire les contributions des parents selon les coûts effectifs ou la mixité sociale. De plus, il faudrait envisager un rabaisà partir du deuxième enfant car, selon les experts, les tarifs ne sont pas attractifs pour les famillesà revenus modestes ayant plusieurs enfants.
Pour tout complément d’information,veuillez vous adresserà Mme Regula Unteregger, cheffe de l’Office des affaires sociales, Direction de la santé publique et de la prévoyance sociale, au 031 633 78 10.